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réforme des retraites - Page 7

  • UNE SEMAINE A VANVES ENTRE PROXIMITE ET SOLIDARITE, MANIFS ET GREVES

    Lundi 18 octobre

    A Vanves Semaine Bleue du 18 au 22 Octobre
    A 17h à l’Hôtel de ville ( Salle Darien):
    remise des prix de la journée du commerce de proximité
    A 19h à Panopée:
    Remise des prix du concours Vanves, Ville Fleurie
    Mardi 19 octobre
    A 19H à l’école Marceau :
    1ére Réunion publique de quartier de l’automne consacré au Plateau

    Mercredi 20 octobre
    A 13h: 30ème édition du cross scolaire
    Jeudi 21 octobre
    A 19h à Panopée:
    Présentation  du programme « Voisins Solidaires » auquel souhaite adhérer la ville de Vanves. L’objectif de son instigateur,  qui sera présent à cette réunion, est de prolonger tout au long de l’année, cet état d’esprit développé à l’occasion de la fête des voisins, c'est-à-dire ses relations de voisinages, ses petits services et l’entraide entrre voisins. La Municipalité souhaite ainsi créer une dynamique pour donner à chaqe vanvéen, l’occasion de se mettre en mouvement dans son environnement immédiat. Elle a invité tous les responsables associatifs, les conseillers de quartiers… à cette réunion de lancement 

    Vendredi 22 octobre 2010

    A 10H au Conseil Général : Séance plénière à laquelle participera Guy Janvier (PS) et devrait examiner le rapport de la CRC (Cour Régionale des Comptes) sur la gestion du pôle Universitaire Léonard de Vinci

    A 20h à Ecole maternelle Fourestier : Conférence sur les retraites en Europe organisé par le Mouvement Européen : « A quel âge part-on en retraite en Europe ? Pourquoi la réforme est-elle si difficile à appliquer en France ?  Comment s'est passée la négociation dans les autres pays ? Où vit-on le mieux en Europe, en tant  que retraité ? » Des questions auxquels répondront Florence Legros, professeur à l'université Paris-Dauphine, spécialiste des régimes spéciaux de retraite et Jean-Louis Malys, secrétaire national de la CFDT, en charge du dossier des retraites.

    Samedi 23 Octobre 2010

    A 9H30 à l’école Larmeroux : Assemblée Générale de la 10éme Circonscription de l’UMP qui regroupe tous les adhérents de Vanves et d’Issy les Moulineaux pour renouveler leur instance dirigeante, délégué de circonscription, membres du Comité de Circonscription. « Ces éléctions revêtent une importance majeure pour la vie de ce mouvement politique » car l’objectof est d’avoir «  des troupes plus à même de mener le combat essentiel qui est celui des élections présidentielles » en 2012. Isabelle Debré (UMP) devrait bien sûr être ré-élue délégué de circonscription sans problème

  • NUIT BLANCHE AU SENAT POUR LA SENATEUR DE VANVES

    Isabelle Debré n’a pas arrêté de siéger au Sénat la semaine dernière et ce week-end, avec des séances jusqu’à 3H15 samedi matin, 5H du matin du dimanche, pratiquement une « Nuit Blanche ». « Nous avons siégé 68 heures en séance, 17 heures en commission, sans compter les auditions. La fatigue nous gagne et les réactions sont parfois vives » constatait vendredi soir, Muguette Dini, présidente de la Commission des Affaires sociales où siége la Sénateur de Vanves comme Vice Présidente, qui confiait de son côté : « Gérard Larcher (président du Sénat) veut aller jusqu'à bout du débat ».

     

    « Le Sénat est un lieu de débat où la parole est respectée, mais que devient l'image de notre assemblée quand les débats traînent en longueur sans rien apporter de neuf ? Nombre d'entre nous se sont exprimés à de multiples reprises et même au-delà des articles déjà examinés. Notre travail se dilue, comme un pastis que l'on arroserait jusqu'à le noyer... » expliquait Muguette Dini, vendredi. Alors que du côté de l’opposition, Guy Fischer constatait que  « chaque jour charrie son lot de provocations, à l'égard de notre groupe comme de tous nos concitoyens. Il y a d'abord eu la « potion amère » de M. About – « C’est une provocation du groupe PC »s’exclama ce dernier - Nous ne l'avons pas digérée ! Il y a eu « l'évier bouché » de M. Longuet et il y a aujourd'hui les propos de M. Arthuis. Devant expliquer à Nicolas Sarkozy pourquoi et comment le groupe de l'Union centriste en était arrivé à voter contre l'article 4 de ce projet de loi, il a affirmé que c'était à cause de l'obstruction des sénateurs communistes ! »

    Et pendant ce temps, là, Isabelle Debré essaie de garder son calme, ne prenant pas la parole à tout escient, se gardant de bons mots ou d’exclamations vengeresses. Pourtant, quelquefois, elle ne peut se retenir comme lorsque Marie Christine Blandin (Verts) expliqua à propos des militaires que « leur métier est d'apprendre à enlever la vie » - « Je suis très choquée d'entendre Mme Blandin dire que les militaires prennent la vie. Ils sont là pour nous protéger, et sont prêts à donner leur vie, comme cela a malheureusement été le cas aujourd'hui encore » répliqua t-elle en se référant à ce militaire tué en Afghanistan ces derniers jours. A un autre moment à propos d’un amendement sur les sapeurs pompiers, Samia Ghali (PS), sénateur de Marseille prit la défense des sapeurs pompiers de sa ville : « Leur dévouement doit être rappelé avec insistance, d'autant qu'on ne leur facilite pas toujours le travail ». Ce qui valu cette exclamation d’Isabelle Debré : « Il n'y a pas que Marseille ! » - « Rien ne vous empêche de défendre vos pompiers, et de voter notre amendement ! » répliqua l’élu de Marseille.

     

    DEBRE A LA CMP APRES LES DEBATS

    Vendredi soir, elle a eu l’occasion de défendre un amendement « qui étend aux militaires non officiers le bénéfice d'un départ anticipé à la retraite lorsqu'ils sont parents d'un enfant atteint d'une invalidité égale ou supérieure à 80 %. Cette possibilité est actuellement réservée aux seuls civils et officiers ». Et elle a été soutenue par l’ensemble des sénateurs de droite comme de gauche. « Exceptionnellement, nous soutiendrons l'amendement de Mme Debré » déclara Guy Fischer (PC)  « Cette correction était de bon sens » constata Georges Tron qui remplaçait Eric Woerth au banc du gouvernement. Mais c’est Mardi prochain, jour de gréve et de manifestation qu’elle devrait défendre plusieurs amendements de la Commission des Affaires Sociales sur lequels elle avait travaillé le week-end qui précéda l’ouverture des débats, voilà une quinzaine de jours. Elle a d’ailleurs été désignée par la commission, membre titulaire de la commission mixte paritaire (CMP) chargée de proposer une rédaction commune pour les dispositions du projet de loi portant réforme des retraites qui n’ont pas été votées dans des termes identiques par les deux assemblées. Elle siègera en tant que Vice-présidente de la commission des affaires sociales aux côtés d’Alain Vasselle, Rapporteur général et de Dominique Leclerc, Rapporteur du projet de loi.

  • NOS ELUS DE VANVES AU CŒUR DES DEBATS SUR LES MANIFS LYCEENNES CONTRE LA REFORME DES RETRAITES

    Vanves n’a pas été touché encore par la soudaine montée de tension après la participation des lycéens aux dernières manifestations contre la réforme des Retraites et les échauffourées qui se sont déroulées devant quelques lycées du Val de Marne et de la Seine Saint Denis. Hier, l’ambiance hier, était plutôt calme autour du lycée Michelet, pas de manif, ni de banderoles, mais quelques embouteillages dûs aux visiteurs du Mondial de l’Auto. Par contre les manifs étaient au centre de quelques discussions entre élus à l’occasion d’événements qui ont marqué Vanves ses dernières heures  et qui n’ont rien à voir avec et sur lesquels Vanves Au Quotidien reviendra : L’inauguration du restaurant l’Amandine par ses nouveaux patrons, et le renouvellement des Conseils de Quartiers. Par contre Bernard Gauducheau a assisté à la Commission Permanente à quelques vifs échanges, ainsi qu’Isabelle Debré au Sénat où elle est très présente aux séances avec son collégue maire de Garches, Jacques Gautier.

     

    INVECTIVES AU CONSEIL REGIONAL, ECHANGES MUSCLES AU SENAT

    Les échauffourées qui se sont déroulées hier matin dans le Val de Marne devant quelques lycées sont remontées jusqu’à la Commission Permanente du Conseil régional Ile de France qui se tenait rue Barbet de Jouy. Majorité et Opposition se sont opposés violemment juste avant l’heure tardive du déjeuner, devant des élus centristes médusés dont Bernard Gauducheau, maire de Vanves  alors que le président Huchon proposait d’examiner le chapitre des lycées. « Les lycéens ont décidé de se joindre aux manifestations. Il y a eu des incidents dans les lycées » a expliqué Henriette Zoughebi, vice président communiste chargée des lycées en faisant état  de « forces de l’ordre » qui auraient « tirer au flash ball »  sur les jeunes devant des lycées. « Cela ne se justifie pas ! » a t-elle tonné relayé par JP Huchon qui faisait état d’un communiqué de presse revenant sur les incidents survenus devant le lycée Jean Jaurès à Montreuil, avec les agressions de deux proviseurs franciliens avant-hier, réaffirmant le soutien de l’exécutif aux proviseurs, à la communauté scolaire et aux lycéens, et demandant à ces derniers le plus grand calme. Occasion « d’interpeller solennellement le gouvernement afin qu’il rétablisse des conditions de sécurité maximum pour tous les jeunes qui expriment légitimement leur colère contre le réforme des retraites. L’anxiété légitime des lycéens ne peut en aucun cas justifier des réponses violentes et dangereuses de la part de certains éléments des forces de l’ordre »

     

    « On  ne peut pas appeler les lycéens à manifester et s’étonner ensuite qu’il y ait des dérapages » répliquérent les conseillers régionaux UMP dont l’un d’entre prit la défense de la police sous les huées des élus de gauche. « Vous savez très bien qu’il y a un problème entre la police et les jeunes dans ce pays » s’exclama alors Jean Paul Huchon, ce qui n’a aucunement calmé les esprits surchauffés. D’ailleurs, Roger Karoutchi, président de la Commission des Finances du Conseil Régional avait  dénoncé l’avant-veille « la manipulation qui consiste à prophétiser ce que sera, pour les jeunes, le régime des retraites dans 45 ans !! » et avait condamné la multiplication des appels, notamment sur les réseaux sociaux, pour que les lycéens et étudiants bloquent les établissements et se joignent au mouvement contre la réforme des retraites. «  Qui peut prévoir le taux de natalité, le mode d’organisation de l’économie, le système de production, l’état de la concurrence mondiale en 2055…?? Imaginait-t-on en 1965 ce que serait l’indispensable réforme pour sauver notre système de retraite par répartition en 2010 ?? Toutes les prévisions de l’époque se sont trouvées contredites par les réalités d’aujourd’hui qui imposent les mesures prises par la loi. Le sauvetage du système en 2010 n’était inscrit nulle part en 1965… ». Et d’appeler « tous les responsables politiques, notamment régionaux chargé de gérer les lycées, associatifs et syndicaux à conserver  beaucoup de retenue et à respecter les étudiants et lycéens ».

     

    Un plus tard, au Sénat, à la reprise de la séance à 15H sur la réforme des retraites, Isabelle Debré a assisté à un échange mémorable lorsque Dominique Voynet a brandit une balle de flash ball en déclarant : « Ce matin, alors que des lycéens bloquaient l'entrée de leur lycée avec des poubelles -ce n'est pas bien, j'en conviens-, des CRS sont intervenus : un enfant de 16 ans, touché par un tir de flashball, souffre de trois fractures au visage. Vous cherchez à rendre la gauche responsable de troubles que seul votre aveuglement et votre surdité expliquent. Vous êtes en difficulté face à la rue, face à la légitimité démocratique des manifestants. Certes, c'est d'abord aux adultes de lutter pour leurs retraites. Mais regardez cette balle ! le pouvoir est-il à ce point fébrile qu'il recoure à de telles pratiques ? Quelle est la légitimité d'un pouvoir qui tire sur des enfants ? » déclarait elle suscitant des applaudissements à gauche, des exclamations à droite. « Ceux qui poussent les jeunes à descendre dans la rue devraient balayer devant leur porte ! » a alors répliqué Eric Woerth. « Ce n'est pas parce qu'on combat une réforme que les incidents sont de la responsabilité de l'opposition ! » lui a répondu David Assouline (PS). « Si, quand on appelle les lycées à manifester ! » s’est exclamé alors Nicolas About, président du groupe NC mettat en cause «  la responsabilité indirecte de ceux qui ont poussé ces enfants à manifester ! » -  « Les jeunes sont des milliers à manifester, pacifiquement » a ré-ajouté David Assouline - « A l'appel d'irresponsables ! » lui at-il  répondu accusé alors « de mettre de l’huile sur le feu » - « on voit bien que vous voulez parler d’autre chose que des retraites » constatait Eric Woerth. Mais ce n’était pas fini car plus tard, l’article 4 portant sur les modalités d’allongement de la durée de cotisation jusqu’en 2020 n’était pas voté à cause d’une erreur matérielle de vote du groupe centriste entraînant de la part d’Isabelle Debré cette expression : « Errare Humanum est ». Preuve que l’on ne s’est pas ennuyé hier au Sénat, malgré la fatigue qui se fait sentir.